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Les Associations Intermédiaires

Nées dans le début des années 80 pour répondre aux problèmes posés par le développement du chômage de longue durée, les associations intermédiaires permettent de maintenir ou de remettre en situation de travail des personnes éloignées de l’emploi dans le cadre de mises à disposition, pour des périodes plus ou moins longues, auprès de particuliers, de collectivités et d’entreprises. Ces personnes, que l’économie traditionnelle ne sait pas remettre en emploi, gardent ainsi ou retrouvent dans la société leur place d’acteur économique et social.

Place des associations intermédiaires : un outil original au service de l’insertion

  • L’association intermédiaire se veut intermédiaire :
  • entre un demandeur d’emploi et un employeur ponctuel ;
  • entre la personne en difficulté et les organismes susceptibles de l’aider à faire face à ses divers problèmes et à leur chercher des solutions ;
  • entre le non emploi et l’emploi stable ;
  • entre le domaine social et le domaine économique.

Pour réaliser cet objectif, elle procure à ses intervenants un salaire en contrepartie d’un travail effectué et se place ainsi résolument dans le champ de l’activité économique ; 

elle assure un accompagnement social personnalisé permettant à la personne concernée de mieux faire face aux freins à l’emploi qu’elle peut ressentir et contribue par là-même à la cohésion sociale de notre société ;

elle se place ainsi résolument dans le champ social ; L’une des originalités des associations intermédiaires est la prise en charge globale de la personne avec tous ses problèmes et la recherche de solutions à ces problèmes avec les partenaires les mieux adaptés. En procurant un travail ponctuel salarié aux personnes en difficulté, l’association intermédiaire contribue donc à leur reconnaissance sociale et leur permet de passer d’un état d’assisté à celui d’acteur de la vie de notre société.

Mais au-delà de cette reconnaissance sociale, le travail salarié, si partiel soit-il pour certains des intervenants, permet de s’insérer dans une dynamique d’activité et de se réaccoutumer au travail. Il s’accompagne en général d’un certain nombre de conséquences positives :

  • redécouverte de la confiance en soi
  • redécouverte que d’autres leur font confiance, notamment les permanents et les bénévoles de l’association, l’employeur temporaire, les partenaires sociaux intervenant dans le parcours de réinsertion redécouverte de compétences « endormies » par la mise en évidence de l’aptitude à utiliser ou transposer d’anciennes capacités professionnelles à travers l’exercice d’une activité réelle.

L’étape ultime de cette progression consiste pour la personne à retrouver la capacité à s’engager par contrat dans une démarche personnelle et autonome. Dans de nombreux cas, l’intervenant redevient un acteur dynamique de sa propre recherche d’un emploi stable, ce qui reste l’objectif final de l’action des associations intermédiaires.